Comment j'ai vécu mon unique participation au défilé du 11 février


Le GIPIAP en Marche Vers le 100% Local : Défis et Ambitions de l'Imprimerie Camerounaise

Photo de groupe des membres du GIPIAP

Ce 29 janvier 2024, le Groupement Interprofessionnel des Imprimeurs et des Arts Polygraphiques du Cameroun (GIPIAP) a présenté les avancées significatives et les perspectives prometteuses du secteur de l'imprimerie au Cameroun face à la presse et d’autres acteurs de ce secteur.

M. Michael TSAMA, le directeur de l’imprimerie INTERPRESS

Le constat est clair : l’imprimerie est un Secteur en Crise, mais Déterminé à se relever, c’est du moins ce qu’a laissé transparaitre l’échange du jour. M. Michael TSAMA, le directeur de l’imprimerie INTERPRESS a présenté le GIPIAP en soulignant qu’il a pour mission de représenter les entreprises du secteur de l’imprimerie et des arts polygraphiques, formuler les problèmes prioritaires, négocier avec les partenaires, accompagner/faciliter la mise en place des stratégies d’accès des entreprises membres à des services de qualité qui leur assurent des améliorations de leurs conditions de travail et leurs trésoreries.

M. NNOMO Malick, Expert en Communication Graphique

A sa suite M. NNOMO Malick, Expert en Communication Graphique, Directeur de Pixels a fait un exposé sur la Capacité de production des imprimeurs du Cameroun. Il a présenté les différents type d’appareils dans l’imprimerie et leur performance. Par la suite, il a tenu à féliciter les avancées dans le domaine au Cameroun « avant la majorité des livres scolaires étaient imprimés en Inde, de nos jours l’impression se fait ici sur place ». Une initiative qui fait que le public fait de moins en moins face aux pénuries et retards mais d’un autre côté il tient à interpeller l’Etat « il faut arrêter de donner les grands travaux aux artisans. Je n’ai rien contre eux mais il faut savoir que plus la commande est grande, plus elle demande des moyens et des professionnels ». 

M. Nkouamou, Président du Groupement

Le bilan et les perspectives ont été brossé par M. Nkouamou, Expert en Communication Graphique Président du Groupement, PDG de Colorix. Un bilan plutôt satisfaisant car « le Premier Ministre a répondu au plaidoyer que nous avons fait en imposant que 50% des travaux d’imprimerie des entreprises et diverses organisations se fassent chez les imprimeurs locaux. Cette décision a été salutaire et nous a permis d’atteindre 3% sur les 50 prévus de notre bilan». Grâce aux efforts du GIPIAP, le gouvernement a pris la décision d'imprimer localement les livres scolaires, accordant 50% de la production aux imprimeurs camerounais. Cette décision a été un véritable succès, avec 1 772 000 livrets imprimés et livrés par des entreprises locales.

Seulement 3% de la production leur a été accordé pour l’impression des livrets scolaires en noir et blanc. Une commande qui a été livrée dans les délai avec la quantité requise et la qualité des ouvrages. Cela apparait etre insuffisant car le Président du GIPIAP rajoute « nous souhaitons que l’Etat nous fasse confiance et mette à notre disposition un fonds de garantie pour sauver la filière. Sans ce fonds l’industrie locale ne pourra pas émerger ». A ce plaidoyer s’ajoute la défiscalisation des intrants (comme le papier) et l'accès aux financements pour les entreprises. L'objectif ultime est d'atteindre 100% de production locale.

Le GIPIAP, créé en 2020, représente les entreprises du secteur de l'imprimerie et des arts polygraphiques. Il a pour mission de défendre les intérêts de ses membres, de promouvoir le développement du secteur et de faciliter l'accès à des services de qualité pour les entreprises.

Le secteur a traversé une crise majeure en 2020, exacerbée par la pandémie de COVID-19 et l'impression de manuels scolaires à l'étranger. Cependant, le GIPIAP, en collaboration avec le SYNAIPCAM, a joué un rôle crucial dans la relance du secteur en plaidant auprès du gouvernement pour soutenir les imprimeurs locaux.

Le GIPIAP appelle à une collaboration renforcée entre les acteurs du secteur, les pouvoirs publics et les partenaires nationaux et internationaux pour consolider les acquis et relever les défis à venir.


Chers hommes, nous ne sortons pas pour nous faire draguer

Photo: iwaria.com

Cette habitude qui semble normale pour la gent masculine est, il faut le dire un comportement intolérable !

Tu travailles dur tous les jours en essuyant au passage les humeurs et caprices de tes collègues et du patron pour avoir les moyens de t’asseoir quelque part et d’inviter ceux que tu aimes.

Nous ne sommes pas toutes des influenceuses, des partisanes du moindre effort, nous ne sommes pas aussi belles que celles qui peuvent se permettre de jouer avec leur charme pour qu’un homme leur offre tous ce qu’elles veulent donc nous misons sur le travail et rien que le travail et des fois au prix de l’humiliation.

Photo: Iwaria.com

Naitre au Cameroun et être de sexe féminin est un concours qui dépasse celui de l’ENAM. Après ça atteindre l’âge adulte est comme les sept travaux d’Hercule. A l’école primaire si un camarade ne fait pas de toi sa cible pour t’arracher ton goûter tous les jours à l’entrée de l’école, un autre trouvera le moyen de te pousser quand il joue et toi pas. Au secondaire, malgré que tu gagnes en assurance, tu trouveras toujours dans ta classe un camarade de classe ou d’une autre classe qui soulèvera un de tes défauts pour s’en moquer à haute voix avec d’autres garçons de sa bande. A l’université il faut encore te battre pour avoir une place convenable, pour avoir de bonnes notes, pour retrouver ces notes lors de leur publication et éviter d’avoir des notes sexuellement transmissibles.

Une fois dans la vie active ce n’est pas fini et quand tu acceptes de supporter tout ce que le milieu professionnel peut t’apporter comme frustration, ce n’est surement pas pour que quand tu veuilles savourer le fruit de ton dur labeur, un camerounais pense que tu es sortie de chez toi pour lui.

Photo: Iwaria.com

Des fois la seule chose qui les freine c’est quand il y a au moins un garçon assis avec vous sinon quand vous n’êtes qu’entre filles, il y a toujours un type qui va envoyer une serveuse vous offrir une tournée. Quand la serveuse demandera vos choix de boissons, elle trouvera le temps de pointer le bienfaiteur qui, va soit vous faire un clin d’œil ou se lever pour venir dire des bêtises. Heureusement la plupart du temps je suis avec des amies qui ont le même tempérament que moi : sauvage. Habituellement nous répondons en chœur « non Merci c’est gentil » avant d’éclater de rire ensemble. A ce moment le bienfaiteur devient tout malheureux, forcé de sourire ou de regarder son téléphone pour laisser passer cette défaite.

Chers hommes vous vous imaginez que toutes les femmes n’ont rien à faire quand elles sortent de chez elles ? Qu’une femme avec tous ses sens peut sortir de chez elle, sans argent, venir s’asseoir pendant des heures dans l’espoir qu’un bienfaiteur viendra lui offrir une boisson ou l’a dragué? Non merci.

Photo: Iwaria.com

Vous devez changer cette idée que vous avez de la femme. Nous ne sortons pas de chez nous pour vous, pour suivre vos mensonges, pour nous faire draguer ou parce qu’on manque de boissons. Il y a aussi des hommes très courageux et courroucés qui vont se lever pour venir vous demander pourquoi vous avez décliné son offre, sérieux ? C’est forcé ? Qui vous donne ce courage ?

Apprenez donc qu’il y a des jours où nous ne voulons pas être draguer, nous ne voulons pas de votre intérêt masqué en gentillesse. Nous ne sortons pas de chez dans l’espoir de vous rencontrer, non, nous nous divertissons comme vous, sans vous et nous en avons le droit jusqu’à preuve du contraire.

Photo: Iwaria.com


La Première fois que j’ai voulu sauter le pas

Quand je pense encore à cette époque je suis toujours émue. Je venais d’obtenir mon Baccalauréat après maints échecs du BEPC (3fois), du Probatoire (2fois) et du Bac (2fois). Je ne sais même pas ce qui me dérangeait mais ce qui est sûr je m’ennuyais pendant les cours et du coup je ne captais rien ou peu de ce qu'on m'enseignait.

J’avais des problèmes de concentration et je faisais la série A celle des langues donc rien que pour le cours de philosophie qui durait 4heures je pouvais sortir 10fois. A un moment du cours je ne suivais plus rien et je me retrouvais entrain de rêver.

Pour ceux qui ne le savent pas j’ai rejoint le projet 100%jeunes alors que je n’avais que 15ans. Durant mon parcours au sein de cette équipe nous avions tous reçu une formation en pair éducation peu importe si vous rejoigniez l'équipe en tant que reporter ou animateur. Ce projet reposait en majorité sur la santé et reproduction des adolescents, la lutte contre le VIH et le marketing social. Avec ma formation en pair éducation vous imaginez bien que j’avais l’air d’une experte face à mes camarades de classe parce que non seulement je pouvais enfiler correctement les préservatifs les yeux fermés mais aussi parce que je prodiguais de bons conseils sur la contraception et les histoires d’amour aux autres. Mes amis et la plupart des élèves du lycée savaient dans leur for intérieur que j’étais défleurie depuis. Il n'en était rien je faisais juste mon job.

Je fini mon année scolaire avec à la clé l'obtention de mon Baccalauréat. Je me sens pousser des ailes, libre de sauter le pas et je pensais que tout m’était permis même de perdre ma virginité. Quand vous réussissez à un examen je pense que la minute d’après vous n’êtes plus sur terre et dans votre tête vos parents n’ont plus aucune barrière à dresser dans votre vie, vous avez le Bac, vous êtes grande, vous pouvez aller à la fête et rentrer au petit matin sans donner un tas d'explications et pour preuve vous pourrez envoyer votre tenue scolaire aux oubliettes, c’est ça la liberté, la vraie !

Brandon me tournait autour depuis les deux premiers trimestres. Il faisait la terminale et je n'ai décidé de l'écouter qu'au troisième trimestre. Notre relation était platonique faite de salutations, d'invitations pendant les pauses, de cadeaux et d'escorte à la sortie des classes jusqu'à quelques mètres de chez moi. Tout allait bien jusqu'au jour où je lui ai accordé un bisou, les jours suivants je pouvais suivre sa respiration haletante quelquefois quand il m'embrassait et il m'a fait part de sa volonté de sauter le pas et pour le calmer je lui avais demandé d’attendre que j’obtienne mon examen. Il avait accepté à contre cœur. Pour combler le fait que nous ne pouvions pas avoir d’échanges corporels profonds nous nous rabattions sur les caresses et les baisers éternels.

Une fois que ce dernier a été mis au courant de ma réussite, il a cherché à me voir pour me féliciter mais aussi pour me rappeler ma promesse. J’ai trouvé ce rappel bizarre pendant un tel moment mais bon je devais tenir ma parole. Je lui ai donné rendez-vous deux semaines après, le temps pour moi d’inventer un faux évènement, d’imprimer un faux billet d'invitation et de convaincre ma meilleure amie de me couvrir pour cette sortie. J’ai passé ces deux semaines à poser des questions à mes amies sur le sujet, sur leur première fois, sur les choses à faire et à ne pas faire, ce genre de chose, bref j’ai même perdu le sommeil.

La date fatidique arrive, nous sommes samedi et l’anniversaire pour lequel nous sommes sorties de la maison nous a mené au cinéma ABBIA. Je ne suis pas en mesure de vous raconter le film que l'on regardait car tout ce qui trottait dans ma tête était la grande joie de Brandon, le fait qu’il posait régulièrement son bras sur mes épaules, sa respiration forte et le paquet de préservatifs que j’ai vu furtivement dans la poche intérieure de son blouson. Mon cœur s’est mis à battre fort, j’ai transpiré, les pop-corn que j’avais dans la main n’avaient plus de goût et je pense avoir vu la minute d’après les cornes sur la tête de Brandon, je suis allée aux toilettes. Il m’a suivi et nous nous sommes rendu au manège non loin de la salle de cinéma et malgré son insistance je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool, j'avais trop peur de la suite.

Intérieurement je me demandais où on irait ensuite mais lui avait déjà tout prévu. Brandon avait pris les clés de la chambre d’un de ses amis qui vivait seul au Cradat. Sur le chemin pour s’y rendre il achetait toute sorte de friandise : les biscuits, la bergère, le chocolat et tout au fond de moi je me sentais comme une poule qu’on nourrit toute l’année pour enfin la manger à la fête de noël. Une fois sur le ring, il allume la télévision, met de la musique, du zouk surtout et je détestais tout ce qui était zouk, slow, bref tous le rythmes qui font que deux personnes se rapprochent par ce non seulement les garçons avaient des odeurs fortes et n’étaient pas trop top côté hygiène mais aussi quand vous dansiez sur ces rythmes les garçons baladaient leurs mains n’importe comment et sur n’importe quelle partie de votre corps sans autorisation. Brandon va faire pipi, il me demande de me mettre à l’aise et moi perdue dans mes pensées, je me demandais ce que je faisais là, pourquoi j’avais fait une telle promesse et s’il m’engrossait est ce que je serais prête à finir ma vie avec un « yor » ?

Il s’asseoit, me tient par la tête et m’embrasse langoureusement, très avenant et moi tétanisée, ll retire le paquet de préservatifs et le jette sur le lit en retirant son blouson. Ses doigts sont déjà sur mon justaucorps, il veut envoyer sa main plus bas et moi j’ai envie d’aller aux toilettes. J’y ai passé 10 minutes à me demander comment sortir de cette chambre. J’ouvre la porte des toilettes et lui n’a plus aucun vêtement sur son corps, je lui demande ce qu’il fait, il rit et me demande de m’asseoir près de lui sur le lit en me rassurant "qu'il n'allait pas me manger". Il me fait des bisous dans le cou et recommence à balader ses mains partout sur mon corps et me demande de faire de même, qui ? même pas en rêve. En retirant mon pantalon j’ai perdu un bouton, j'ai froid et plus il m’enlevait un vêtement plus j’avais de la température aussi. Allongée et lui au-dessus de moi, tel un lion qui a attrapé sa proie, il me contemplait farouchement en serpentant le long de corps genre Naguin le film hindou vous imaginez? Il s’est arrêté un instant le temps pour lui d’enfiler son préservatif et sa première erreur a été de l’ouvrir avec les dents, je lui avais donné un deuxième avant de me rendre compte qu’en faite la date de péremption était dépassée et je le lui ai signalé en bonne paair éducatrice. Il s’était précipitamment rué vers les tiroirs de la chambre à la recherche désespérée d’un préservatif « conforme », les garços en ont toujours dans leur chambre on ne sait jamais. 1, 2 tiroirs c’est dans le quatrième tiroir qu’il a eu ce qu’il voulait. Je déchire le préservatif avec soin (une perte de temps qui m’arrange) et veut le lui enfiler et « toc toc » on cognait à la porte. Il n’a répondu que la troisième fois et c’était la maman de son ami qui était- là avec des provisions pour ce dernier. Nous nous sommes rhabillés à la vitesse de l'éclair et moi de dresser le lit et de redevenir calme et sage .

La maman est entrée en inspectant la chambre dans l’espoir de voir son fils mais nous lui avions expliqué que nous l’attendions également. Je n’ai pas trainé et j’ai demandé à Brandon de me raccompagner. Pendant le trajet il était nerveux et me disait qu’on allait trouver un autre endroit et un autre jour pour recommencer. Il ne savait pas que moi de mon côté je faisais de signes de croix dans mon cœur jusqu’à mon arrivée à la maison. Il n'y a pas eu de deuxième rendez-vous entre nous. Brandon est devenu papa le mois suivant par je ne sais quelle magie puisqu'il "attendait que je sois prête".

Et si nous l’avions fait ?


Carrefour with parents for a successful back-to-school

It's two months of discounts on all back-to-school items. Parents will be able to prepare their children's back-to-school with peace of mind and in the best conditions.
"It's a way of helping parents for the 2024-2025 school year. It's two months, from July 18 to September 30, 2024, of promotion on school supplies with pens at 50f, 100f available, but not only.
Mr. MARCILLON Philippe presents the departments

Since July 18, 2024, Carrefour has launched a special back-to-school campaign with promotions on all items in the school supplies department for the happiness of families who frequent their 8 stores in Cameroon.

It's two months of discounts on all back-to-school items. Parents will be able to prepare their children's back-to-school with peace of mind and in the best conditions.
"It's a way of helping parents for the 2024-2025 school year. It's two months, from July 18 to September 30, 2024, of promotion on school supplies with pens at 50f, 100f available, but not only. Notebooks, erasers, school bags are also available at an affordable price" says Mr. MARCILLON Philippe, the General Manager of Cfao Retail Cameroon. It is a large space dressed in the colors of "Ready for a successful back-to-school!" which will welcome visitors, parents and children in Carrefour supermarkets. This special back-to-school promotion is one of the supermarket's main activities, which offers its customers more than 1,000 references of useful items such as pens, books, notebooks, school bags, erasers, pencils, in short everything necessary for a good start to the school year.

To mark this major operation, Carrefour stores are displaying a special "Back to School" decoration. The departments are designed to make it easier for our customers to shop, with specific layouts for school bags, notebooks, pens, drawing materials and school books. Everything is designed so that parents and children can approach the start of the school year with peace of mind.
Carrefour wants to be close to its customers and understands the importance of preparing well for the start of the school year. This is why they have selected a complete range of products to meet the needs of each student, from the youngest to the oldest. Whether for basic supplies, school books or clothing, Carrefour is committed to offering quality products at competitive prices as Mr. Marcillon reassures us: "We assure you that you will find everything you need for a successful return to school in our various stores. The prices are affordable, taking into account the purchasing power of households and the availability of products to satisfy everyone. The operation is launched in July to allow our customers to better prepare for this return to school with complete peace of mind." The promotion of "Made in Cameroon" is an aspect dear to the Director. This is why he chose five major suppliers of made in Cameroon to support them. Made in Cameroon represents approximately 30% of their turnover in this operation.

A choice that does not leave visitors indifferent as Mrs. Emérencia Tchutta, eps Nganag, testifies: "We have notebooks and books that are side by side. This changes the situation when we know that books and notebooks are usually not in the same place." With a turnover of 6.9 billion euros, access to 47 of the 54 countries in Africa and nearly 21,000 employees, the CFAO group, Corporation For Africa & Overseas, contributes to the growth of the continent, its industrialization and the emergence of the middle class, by relying on its field knowledge and local know-how. A partner of major global brands, the Group operates across the entire value chain – import, production, distribution – according to the best international standards.


Les élections c’est comme L’Okok politique: Tu peux faire Mijoter l’avenir du Cameroun en t’inscrivant sur les listes électorales

Sais-tu qu’avoir ta carte d’électeur est important ? Trêve de bavardage dans les bars, tu ne peux rien revendiquer tant que tu n’as cette carte. Tout ce que tu diras sera nul et sans effet car c’est bien de dire que rien ne va au pays mais c’est encore mieux de participer au changement en votant. Tu sais pourquoi ?

Tu peux faire entendre ta voix, même si c’est juste pour dire “Eh, j’existe!” 

S’inscrire sur les listes électorales, c’est comme avoir le micro lors d’un concert de Stanley Enow. C’est ta chance de dire au monde ce que tu penses et de choisir qui va diriger notre cher pays le Cameroun.

Les élections c’est comme un match des Lions Indomptables, mais pour ton avenir 

Imagine que chaque vote est un but pour ton équipe préférée. Tu ne voudras manquer ça pour rien au monde, n’est-ce pas? Alors, ne rate pas le match pour ton futur.

Montre que le “Power” est vraiment dans “Power to the People” 

Le pouvoir appartient au peuple, mais seulement si le peuple se lève pour le saisir. Montre que tu as le pouvoir pas seulement en t’inscrivant amis aussi en votant.

Parce que tes grands-parents n’ont pas lutté pour rien 

Nos aînés se sont battus pour que nous ayons le droit de vote et la liberté de choisir qui dirigera le pays. Ne laisse pas leur lutte être vaine. Honore-les en participant au processus électoral.

Pour l’amour de l’Okok

Si tu aimes l’Okok autant que moi, alors tu sais qu’il faut choisir les bonnes noix pour que ça soit délicieux et qu’il ait l’huile au-dessus pour y tremper ton « bobolo ». Pareil pour le gouvernement, il faut choisir les bons représentants pour que notre pays soit prospère.

C’est gratuit, comme le Wi-Fi dans votre ton bar préféré 

S’inscrire sur les listes électorales ne coûte rien, mais ne pas s’inscrire pourrait te coûter ton avenir. Profitez-en, il y a toujours un point ELECAM pas loin de chez toi.

Pour éviter les “Si je savais”

Tu ne veux pas être celui ou celle qui dit “Weh j’aurais dû voter” quand les choses ne seront pas comme tu le souhaite. Prends les devants!

Pour les mêmes raisons que tu suis la mode ou les tendances sur TikTok 

Reste dans l’actualité! La politique, c’est aussi une tendance, mais une tendance qui façonne ta vie quotidienne. Sois un influenceur dans la vraie vie en invitant aussi tes amis à le faire. Plus nous sommes nombreux plus notre voix porte !

Alors Mola, ma sœur, l’inscription sur les listes électorales, c’est un peu comme décider qui va être le prochain Samuel Eto’o de la politique camerounaise.

Ne rate pas cette occasion en or! Vas t’inscrire sur les listes électorales !

Et n’oublies pas, chaque vote compte, comme chaque grain de riz dans un bon plat de riz sauté au « mbounga ».

À bientôt dans l’isoloir!

Okok : plat du Cameroon

Bobolo : appelation locale du bâton de manioc au Cameroun

Des photos de Freepik ont été utilisées pour illustrer cet article


3 reasons to adopt Secuschool for your children

Insecurity is growing in our cities, whether in Yaounde, Duala, Abong-Mbang, all regions of Cameroon are experiencing this scourge. Data on the disappearance of children is certainly unavailable but notices of searches for children are legion. It is undoubtedly this major reason combined with that of parenting which pushed Mr TIAKO Honore to create Secuschool.

In addition to the safety of your children, there is also the monitoring of their academic performance, a real bridge between parents and teachers who, through this platform, can now collaborate for total success at the end of the school year.

Why Secuschool?

Ms. Line TOUSSI, the sales manager at Notisys tells us “We designed Secuschool to place parents and schools at the heart of the child’s education for fairly careful monitoring through digital technology. We rely on safety, discipline and school performance to reassure parents. We have a platform for parents and another for the establishment. Access is through a digital digital card where parents and teachers are connected and receive information on their child's location through a smartphone or tablet.”

At the entrance to the establishment, each accompanying person ensures that the child's badge has been scanned upon entry and exit. School staff have a terminal that scans students in turn.

Ms. Line TOUSSI, Sale Manager at NOTISYS

Ms. Line TOUSSI, Sale Manager at NOTISYS

1. You are involved in monitoring your child: Once the application has been downloaded, you are directed to a platform which contains information about your child: their name, their class, the subjects taken into account during the school year, their arrival and departure, homework, grades for each subject, lesson schedule, sanctions if any and also the possibility of discussing your concerns with the teacher, everything that concerns your child and confidential manner.  For a parent of a student, a Secuschool user, “It is the apparent link between school and family, which are two places where our children spend the most time. It is always reassuring to know what the child is doing at school, when he leaves school. It’s a good innovation that allows the parent who stays at home to experience a bit of what their child experiences at school.”

2. Your child's safety is essential: With Secuschool parents can decide by entering the platform, the name of the person who comes to pick up their child. At entry and exit you have information about your child, arrival and exit times. The platform has focused on data security so exchanges and information about families are confidential and only take place between parents, teachers and administrative staff.

Mr TIAKO Honore and Ms. Line TOUSSI of Notisys

3. A pilot school is satisfied: It is the bilingual school complex Marfée Marie Claire Noah in Tongolo, which is the pilot school for this project. The administrative and teaching staff welcomed this innovation with open arms. Mr. ZOBO Yana Désiré, General Supervisor at this school, talks about his daily life with Secuschool “The feedback from parents is positive because they tell us that they have a way of reassuring themselves that their child is already in class. If there is a disciplinary concern, the parent is aware and can react. ". This mastery of Secuschool staff required acquiring new skills, he continues “At the beginning it was difficult for us because we had to take over. We therefore trained the staff and raised awareness among parents with a lot of perseverance and we succeeded. This is not additional work, on the contrary we cannot stay with archaic methods. This application helps us function well. »

Secuschool offers you several packages at affordable prices to take care of your child, payable according to your wishes. The application is available on all applications platforms.


Mutzig Star a son 33ème gagnant

Le 1er Décembre 2023, la salle de spectacle de CRTV a accueilli un public venu nombreux pour découvrir en même temps que les téléspectateurs et les internautes, le gagnant de la 33ème édition de ce concours national de la chanson du Cameroun.

C'était une salle pleine à craquer qui a attendu l'arrivée de Coco Argentée, Longuè Longuè et Phillbill pour lancer les hostilités. Prévue pour 21h, c'est finalement à 21h35 que le spectacle a commencé avec un mur d'internautes connectés jusqu'à la fin du spectacle et le public qui donnait ses avis via la page Mutzig Cameroun.

Cathy Piqure, Paulin, Thom’s, Merveille Bella, Angelo et Manu Crush  sont les six finalistes qui convoitaient la place de gagnant de ce concours. Ils ont offert au public une prestation de leur propre chanson sous le vote des trois jury. Entre les passage des différents candidats des artistes performaient, il s'agissait de Ko-C, Krys M, Coco Argentée, Phillbill pour ne citer que ceux-la.

Si physiquement on ne voyait que trois jury, il y avait en réalité un quatrième que l'équipe de Mutzig Cameroun a laissé le soin au public de gagner en devinant qui il était. Après un moment de suspens San Fan Thomas a rejoint les jury. Le vote se faisait de manière anonyme par les jury ajouté à ceux de San Fan Thomas et celui du public on obtenait la note finale. La CRTV, Vision 4, Canal2 international, Dash TV, Balafon TV; Média Prime et des blogueurs ont couvert cet évènement riche en couleurs et sonorités.

Après plusieurs phases de vote, le verdict est tombé et Paulin Sietambie est le 33ème gagnant de Mutzig Star et est le coup de coeur du jury Longuè Longuè qui voit en lui son "Successeur". A la suite de Paulin, Manu Crush et Merveille Bella sont respectivement deuxième et troisième de cette édition.

J'ai apprécié la parité entre les six candidats, oui 3 femmes et 3 hommes c'est déjà ça de gagné et aussi le fait que le digital a été pris en compte. Oui parce qu'il faut le dire il y avait de nombreux internautes qui suivaient en live et participaient à l'évènement. Même si Cathy Piqure, Thom's et Angelo n'ont eu la première place, je peux vous assurer que ce sont de véritables bêtes de scène. On ne perd jamais dans une compétition, on apprend, on grandit et comme le dit le slogan de Mutzig Cameroun "N'arretez jamais".


De nombreux invités ont répondu présents à l’invitation du top management de l’Ecole Internationale du Management et de l’Entrepreneuriat ce 19 avril 2023 à l’hôtel Hilton de Yaoundé pour célébrer 3 années d’expériences enrichissantes pour des étudiants sortant du cycle Licence.

Partenaires, parents, personnalités étatiques, les étudiants et l’administration de EIME Yschools ont chacun joué une partition pour le rayonnement de cette cérémonie. La prestation de la troupe d’étudiants a donné le ton de la soirée par l’hymne de cette école, celle de la France et du Cameroun et les prestations cadencées aux rythmes du terroir camerounais.

Une belle ambiance qui a permis aux personnalités telles que Didier Papaz, président du groupe Y Schools d’exprimer toute sa satisfaction face à l’engagement des étudiants « Je sais que vous avez travaillé dur pour obtenir votre diplôme, je suis fier de vous. Ce diplôme n’est pas seulement de vous-même. Vous les devez aux équipes pédagogiques qui vous ont procuré ces enseignements, vous le devez aussi à l’équipe administratives qui ont fait que tout se déroule bien. Je leur dis merci pour le travail qu’ils ont abattu pour faire de vous des jeunes diplômés. Ce diplôme vous le devez aussi à vos parents car je sais le sacrifice qu’ils font pour conduire leurs enfants vers les études supérieures. »

Pour la majorité du staff le Yschool est une école atypique dans le paysage français car il a un statut associatif. Elle est sans but lucratif, c’est un établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général. Y school ne fait pas des bénéfices. Sa mission est de former les étudiants pour apporter aux entreprises les talents dont elles ont besoin. L’école est présente sur les territoires où on a besoin d’elle. Le président du conseil d’administration est un bénévole comme la plupart des membres du staff. Elle est présente sur 7 sites et offre aux jeunes une formation nécessaire pour qu’ils fassent une vie professionnelle parfaitement accomplie.

Les entreprises y ont une place importante car elles permettent aux étudiants de faire face au monde professionnel par la méthode Learning by doing. De nombreuses entreprises accueillent des stagiaires en leur sein. Il s’agit de Tanty, CNPS, Vtech, Naja, Campost, CCEC, Total, Dovv, Studely, ADC, Carrefour et bien d’autres. Dans leur prise de parole les partenaires ont aussi exprimé leur satisfaction face au niveau et à la qualité des stagiaires qu’ils reçoivent. La CNPS a tellement été satisfaite qu’au lieu de 30 étudiants ces 3 dernières années, elle a accueilli 46. La preuve que la formation est de qualité à Y school.

Mlle Likeng étudiante a tenu à brosser devant l’assistance, les souvenirs de 3 années de « sacrifice, d’entraide, d’assistance » qu’ils ont partagé. M. Tagne Noubissi, parrain de la promotion 2022 a tenu à donner des conseils à ses camarades « Travaillez pour améliorer le quotidien de vos proches. Il y a tellement à faire donc le travail ne manque pas dehors. Le meilleur moyen de prévoir son avenir est de le créer. Vous devez vous battre pour être des créateurs et non des jouisseurs ».

Le Prof Fouda Ndjodo, inspecteur général des affaires académiques, Représentant de son Excellence M. le Ministre d’Eta et Ministre de l’enseignement supérieur a tenu à citer les étapes qu’il faut franchir à une institution étrangère pour avoir l’autorisation d’exercer au Cameroun. 5 étapes semblables au 7 travaux d’Hercule que Y School a franchi pour avoir un statut « Légal ». Cette révélation a permis au management de l’école d’annoncer l’ouverture d’un campus à Douala précisément au Lycée Dominique Savio et de demander l’aval du ministère de tutelle.

La remise des diplômes, la photo de groupe et le lancé de chapeaux ont clôturé la soirée.

La Fondation Belinga en rencontre B to B

Mme Mireille Gracia Belinga et Mr Steve-Félix Belinga

L’organisation a rencontré les acteurs étatiques, culturels et les partenaires au développement des villes de Yaoundé et Douala ce mois de février 2023 pour dresser le bilan de ses activités mais aussi tendre la main.

J’avoue que mis à part les posts et tweets de mes collègues blogueurs je n’ai jamais poussé la réflexion et la recherche loin. Je voyais juste des hashtags #TheBelingaFoundation sans y prêter attention. Quand j’ai reçu mon invitation pour assister à la cérémonie de présentation de leurs actions, je n’ai pas hésité.

Les Fondateurs.

Le Couple Belinga c’est une journaliste Mme Mireille Gracia Belinga et un Professeur agrégé de Neurologie Mr Steve-Félix Belinga. Le Professeur nourrissait depuis sa tendre enfance l'envie d’élever chacun au plus haut niveau socio-économique-intellectuel.

De la pensée à l’action, l’idée a muri et elle a été concrétisée avec l'aide de sa femme . La fondation voit le jour et permet l’épanouissement des populations par l’art, la culture, l’éducation et le développement durable.

Invitation Douala

Le Cas du Cameroun

Si au Cameroun il y a juste quelques années que les populations découvrent cette fondation, j’apprends par la présentation qu’elle a plus d'une vingtaine d’années d’existence.

Elle valorise les talents locaux, met un accent sur la promotion des essences naturelles et pérennise les valeurs ancestrales.

Une réponse au titre « l’orphelin » d’Abdou Benito ?

Oui, il y a dans ses actions un volet pour le bien-être de l’orphelin, de la mère, de l’enfant et des populations démunies en zone rurale. Si la localité de Mengong a eu la chance de servir de point de départ, il faut savoir que la fondation compte s’étendre dans d’autres zones rurales du Cameroun et d’Afrique. Une grande ambition et une belle vision mais d’où viendra l’argent ?

Le nerf de la Guerre

La Fondation qui roulait sous fonds propres a trouvé une adhésion de quelques partenaires mais quand on veut s’étendre il faut les moyens.

La fondation a déjà des projets biens structurés et source de revenus avec les populations.

La présence des acteurs étatiques, culturels et les partenaires au développement apparait aujourd’hui comme une mine d’or voire un relais auprès de ceux qui veulent se joindre à l’initiative.

Document de présentation d'une activité de la Fondation Belinga

Mais si la Fondation a besoin d’aide que faisait-elle depuis ?

Oui parce qu’il est bien beau de demander de l’aide et d’avoir une vision mais qu’a-t-elle fait concrètement depuis 2019 :

-Des remises de matériel didactique et pédagogique aux écoles ;

-Des remises de matériel de soins aux formations sanitaires ;

-Des remises des intrants aux GIC ;

-Organisation du festival « Bia So Mengong » ;

Pour l’année 2023 est prévu :

-L’initiative « Santé Zéro » ;

-L’initiative « Sikolo A Ne Mfi » ;

-Un tournoi fraternel de Football ;

-Un festival « Bia So Mengong ».

Vu comme ça cela a l’air ennuyeux non ?

Des artistes se sont joints à la cause dans les deux villes.

A Douala Janéa, Armand Biyag, Frida Choco Bronzé et Blaise Kalaba étaient de la partie.

A Yaoundé Koppo, Lucky+2, Hens, Erik beck’s, Lydol, Monsieur Chantal et Petit Malo ont presté.

Prestation de Lydol
Prestation de Petit Malo
Koppo et Monsieur Chantal

La "Fondation Belinga" est née il y a 25 ans avec comme idée de changer le monde. Les cinq piliers de sa mission sont : Art, Culture, Santé, Education, Développement durable. Travailler avec les partenaires locaux, les gouvernements et les élus, les autorités traditionnelles est la clé du succès de notre vision, car en plus du temps, l'effort et l'investissement humain est le plus grand facteur de multiplication.