NESTLE LANCE YELOPEPPE POUR ÉDUQUER LES POPULATIONS A BIEN S’ALIMENTER
Ce nom « yelo pèppè » qui veut dire Piment jaune en français, révèle la vie épicée des actrices de cette web série.
Ce 26 juin 2018 à l’hôtel Hilton, j’ai assisté à la présentation de cette web série de Nestlé pour sa marque Maggi. Maggi vous connaissez non ? Ce cube aux couleurs jaune et rouge qui inonde diverses villes du pays de campagnes et de plaques publicitaires pour vanter ses différents produits.
13h30, l’heure choisie par Nestlé était l'occasion de passer à table. Nous étions entre blogueurs et hommes des médias et j’étais en compagnie de Mireille CHANDEUP, Dania EBONGUE, Laure MANIKWE et Didier KUICHEU pour ce qui est des blogueurs. Le Président de la Ligue Camerounaise des Consommateurs Delor Magellan Kamseu KANDEM était aussi présent. Dania et moi nous attendions à porter les tabliers pour faire la cuisine comme l'ont fait les blogueurs de Douala avec Nestlé que non.Lire la suite
La tâche de sang qui fait tout basculer
Les règles et leur malédiction
Oui tenez ces scènes.
A la maison
-Papa j’ai vu du sang sur mon caleçon
-Vas voir ta mère ce sont vos choses de femmes là-bas.
Au bar avec une petite
-Je suis en période bébé on ne peut rien faire aujourd’hui
-Pourquoi ? Je t’ai dit que j’ai peur du sang ? J’apprends cela à mes filles à la maison cela ne me pose aucun problème.
De gros menteurs n’est-ce pas !
Expert en menstruation dehors et spectateur quand il s’agit de sa fille.
C’est si simple lorsqu’une jeune fille est enceinte, de rejeter la faute sur la maman qui n’a pas su conseiller « sa fille ». La maman a-t-elle eu cette fille seule ? Quand la fille réussi c’est « la fille de son père » quand c’est une grossesse c’est leur histoire sa mère et elle.Lire la suite
DÉBUTEZ VOS VACANCES A DOUALA PAR LES ÉCRITURES THÉÂTRALES JEUNESSE
C’est une première pour le Cameroun qui accueille cet évènement cette année. La ville de Douala a été choisie pour abriter un ensemble de manifestations de ce programme qui a pour but de partager le plaisir de lire, dire et entendre ces mots qui nous parlent du monde et aident à grandir.
Tout commencera en amont ce mois de mai avec la sélection et la formation des comédiens en herbe par les artistes de la Compagnie Les Racines. Sous l’impulsion d’ASSITEJ France, cette compagnie offrira le 31 mai 2018 au centre AGAPE dès 15heures, la lecture des textes de théâtre par une dizaine d’adolescents devant un public familial. Le 1er juin étant la date choisie pour marquer cet évènement, un éventail d’évènements sera déroulé à travers les artères de la ville de Douala notamment dès la matinée de la lecture chantée dans les lieux de passage par Louise ABOMBA et son équipe, ensuite à 14h à la Maison des Jeunes et des Cultures de New Bell on assistera à un mini festival, un carnaval dans la rue avec déambulation d’une marionnette géante, des comédiens, des percussionnistes, des danseurs. Toujours à la MJC New Bell la lecture se fera dans la salle de musique, à la bibliothèque, dans la salle de spectacle et dans le hall. Le 2 juin dès 16h à l’institut français de Douala un spectacle du texte « L’ogrelêt » de Suzanne Lebeau sera offert par 2 comédiens à l’espace des cultures numériques.
C’est en 2015 que cette initiative voit le jour dans le cadre de la Belle Saison avec l’enfance et la jeunesse. Le 1er juin des écritures théâtrales jeunesse est une journée nationale et internationale participative dédiée à la richesse et la vitalité du
répertoire dramatique contemporain pour l’enfance et la jeunesse. L’objectif est de faire connaître largement ces écritures et leurs auteurs, fédérer et valoriser les initiatives de celles et ceux qui les font partager, favoriser de nouvelles collaborations et le travail en réseau autour des écritures théâtrales pour l’enfance et la jeunesse. Cet événement se déroule à Douala mais également dans d’autres pays Africains, en France et au Québec.
Je ne filmerai plus les obsèques
Oui je l’avoue ces derniers temps, je me pose beaucoup de questions sur la mort. Il y a des temps comme ça, mais cela finira bien par passer.
Cette question me taraude l’esprit depuis quelque moment. Je me demande pourquoi une famille peut décider de saigner pour avoir des photos, des vidéos des obsèques d’un proche ?
Dernièrement, j’ai moi-même assuré cette tâche pour les obsèques de mon grand-père. Je me dis que le choix a été évident vu que je suis journaliste, donc ce volet ne pouvait pas m’échapper. J’ai accepté cette tâche considérant que c’était un honneur car pour moi, il ne fallait pas que le dernier hommage de cet homme qui m’est cher, soit un raté. Je ne voulais laisser aucune image, aucun instant m’échapper.Lire la suite
« Assia » ne suffit pas
Je n'ai pas pu dénouer ma langue suite à une scène traumatisante que j’ai vécue aujourd’hui. Moi, la bavarde, je me suis subitement trouvée dans l’incapacité d’ouvrir la bouche pour trouver des mots justes afin d’apaiser la douleur d’un jeune couple.
La scène tourne en boucle dans ma tête depuis quelques jours. Permettez que je vous dise réellement ce qui me met dans tous mes états. Le weekend passé, j’ai appris qu’une artiste musicienne que je découvrais à peine est décédée. Elle a été fauchée par un sale accident de la circulation au Ghana. La mort de la jeune Ebony m’a donné des gouttes de sueurs froides. Je n’ai pas cessé de lire les articles de journaux qui en parlaient, de revoir ses clips vidéo sur Youtube et de me demander « pourquoi ? »Lire la suite
Journée internationale du volontariat 2017 : la réduction des inégalités me parle
Lors de la Journée internationale du volontariat 2017, j'ai assisté à une présentation de France Volontaires et l'Organisation des Nations Unies pour les Volontaires, sur l'état du volontariat au Cameroun. J'ai écrit un billet qui relatait tout cela. Parmi les 17 Objectifs de Développement Durable, il nous avait été demandé de tirer un sur lequel nous devions bien sur écrire. "Réduire les inégalités", l'objectif 10 des ODD me revenait.
Quand on parle de réduire les inégalités, cela semble utopique. Rien qu'en regardant 10 années en arrière, on se rend compte que les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Si cet objectif vise d'abord les inégalités entre les Etats pour privilégier les besoins des Etats les moins avancées, il concerne également d'autres domaines comme l'accès à la santé pour tous, à l'éducation, etc. Globalement L’objectif 10 vise également, d’ici 2030, à « autonomiser toutes les personnes et favoriser leur intégration sociale, économique et politique, indépendamment de leur âge, de leur sexe, de leurs handicaps, de leur race, de leur appartenance ethnique, de leurs origines, de leur religion ou de leur statut économique ou autre » et à « assurer l’égalité des chances ».Lire la suite
En attendant la confession
A l’approche de la fête de pâques, il est souvent de coutume que le dimanche des Rameaux, les fidèles reçoivent le programme des séances de confession de la semaine.
Je ne sais toujours pas pourquoi chaque fois je désiste finalement pourtant je m’évertue à connaitre ces dates et puis le jour J je n’y vais pas. Sans doute la conscience, ha oui il m’arrive de faire des cauchemars du genre où le prêtre après ma confession se met à me fouetter ou encore que je me rende compte qu’il avait mis un micro et que tout le monde écoutait ma confession et puis je me réveille couverte de sueur. 5 rêves du même genre suffisent parfois pour me décourager et puis je remets à l’année prochaine. Mais les péchés eux s’entassent et au finish une fois que, pendant une période rien ne marche dans la vie comme nous le voulons et bien il n’est pas rare de se dire « Si tu t’étais confessée ?cela n’arriverait pas ».
Cette année contre vents et marrées j’ai décidé de m’y rendre et je dirais même contre pluie et vents. Une pluie a commencé à l’heure H mais je m’y suis rendue. A l’entrée de l’église, une foule de personnes qui hésite à entrer. Je prends peur puis j’entre finalement à quoi cela sert-il de braver la pluie et de ne pas faire ce que je suis venue faire ? Dans l’église, des personnes de divers âges en majorité des personnes âgées. Cela voudrait-il dire que les jeunes ne se confessent pas ? Chacun avance d’un pas fragile, fait le signe de croix avant de s’asseoir et d’écouter les recommandations du prêtre. Une seule phrase m’a donné le courage « le Seigneur n’est pas là pour te dire que ce que tu as fait est mauvais, nous ne jugeons pas ceux qui se confessent bien au contraire. Le Seigneur dit à celui qui se confesse c’est bien de reconnaitre tes faiblesses, de te décharger de l’orgueil et de s’armer d’humilité pour venir demander pardon ».
Trouvez du réconfort dans les paroles
La seule phrase en laquelle j’ai trouvé du réconfort. J’étais partagée entre les formules de confessions que je semblais oublié au fur et à mesure que j’essayais de me les rappeler et le fait que je me demandais si j’étais sincère. Une fois que je croisais le regard d’une personne toujours cette même question ? « Quel péché avait-elle bien pu commettre ? ». Et aussi s’il arrivait qu’une confession dure plus qu’une autre, une fois que la personne sortait du confessionnal le regard des autres la dévisageait.
Une fois devant le prêtre, j’oubliais ce que je devais dire, heureusement le prêtre m’aidait avec des relances. La confession finit, j’ai décidé de ne pas regarder l’assistance de peur de me sentir nue. Je me suis dirigée vers l’autel et j’ai fait ma pénitence. J’ai fait beaucoup de promesses et j’espère les tenir.
Bonne fête de Pâques
Ma rencontre avec le volontariat
J’ai assisté à un atelier d’InFormation ce 4 décembre 2017 au sein du Centre d’Information des Nations Unies situé à Tsinga à Yaoundé. C’est une belle expérience que je partage volontairement avec vous.
Une semaine auparavant, un échange de mail avait eu lieu entre moi et Margot Roulland de France Volontaires. Il fallait juste confirmer ma disponibilité pour recevoir une lettre d’invitation. Cette prise de contact s’est déroulée comme une lettre à la poste. C’est donc ce 4 décembre que je me rends comme prévu à l’atelier sur le volontariat initié par l’institution de Margot et ses partenaires. J’ai reçu les indications pour retrouver le bâtiment qui abrite les travaux, mais n’étant pas sûre et pour ne pas faire tourner en rond le taximan, je décide de le repérer à pieds.
A mon arrivée, je rencontre Taa Mi (Mireille Flore Chandeup), ma collègue blogueuse qui m’accueille toujours souriante comme d’habitude. Nous étions trois à être arrivés avant le début des activités. Le vigile qui veille aux grains sur les lieux, nous montre une salle où nous pouvons nous installer en attendant l’arrivée des autres participants. On papote un peu. Nous sommes rejointes plus tard par Fabrice Nouanga, un autre blogueur convié par France Volontaires. C’est alors que nous décidons de rompre avec cette longue attente en allant nous restaurer.Lire la suite
Mendicité et viol : le cas des deux fillettes de Douala Bar
Lors de mon dernier séjour à Douala la capitale économique de mon pays le Cameroun, j’ai découvert un coin et mon attention a été portée sur deux petites filles qui s’y trouvaient.
Ce soir-là, je venais à peine de finir la session de formation en blogging organisée à l’Institut Français de Douala. J’ai juste eu le temps de déposer mes valises au « Foyer des marins ». Un bon refuge je dirais discret et en plein centre d’Akwa. Donc je disais que j’avais juste eu le temps de déposer mes valises. Et il fallait que je ressorte. Mon ventre réclamait entre les explications aux jeunes passionnées du blogging et les discussions avec les blogueurs, je n’avais vraiment pas vu la journée passée. Didier Ndengue, créateur du concept « Je suis camerounais et je blogue » pour l’occasion, était mon guide touristique culinaire. Après un bref passage dans un restaurant pour gouter au Dakéré et quelques biscuits, il me proposait de nous rendre à Douala Bar. Dans ce genre de situation, je suis curieuse et très souvent je me laisse guider comme un bœuf qui se dirige vers l’abattoir. Il nous a fallu à peine 10minutes dans le taxi pour rejoindre le célèbre coin. A peine descendus, une jeune dame nous accoste, elle avait une robe moulante avec des imprimés façon marin et un Make Up extravagant. Didier et moi nous laissons guider. Nous empruntons une allée où il y a des bars alignés des deux côtés et au fond, des vendeurs de poissons. Sans nous laisser nous asseoir, elle nous propose à manger et nous nous dirigeons vers un comptoir où elle nous présente différentes variétés de poissons. Bars, Maquereau, Carpes, Rosada, tout y est. Nos choix se portent sur deux carpes avec des frites de plantain. Apparemment cela prendra un peu de temps pour que nous les dégustions.Lire la suite
Je suis allée à une agence Eneo et hélas rien n'a changé
J'ai entrepris récemment de me rendre à une agence Eneo, le fournisseur de l’énergie électrique au Cameroun, pour payer ma facture. Cela faisait une éternité que je ne m'y étais plus rendue et je voulais voir s'il y avait eu des améliorations de ce coté.
J'aime rêver ! C'est vrai parce que j'ai toujours espoir que les choses iront bien dans tous les domaines d’activité dans mon pays. Après les multiples initiatives pour délocaliser les payements de nos factures d'électricité dans les agences Eneo uniquement, je me disais que tout irait pour le mieux. Donc pas d'affluence, pas de longues attentes, des caissières souriantes, etc. Bref pourquoi pas une agence même où, en attendant de payer votre facture si jamais c'est le cas, vous avez la connexion Internet via le Wifi gratuite ou une tasse de thé ou de café. Avec ça, vous attendez sans vous rendre compte. Voilà je rêve encore !
Mon chemin de croix
J'ai été obligée de dire dernièrement à une vilaine hôtesse d'accueil que « dans le monde entier le client est roi, mais au Cameroun le client est esclave ». Elle n'a eu ni chaud ni froid. Elle ne me gérait même pas. Alors je suis partie. Je disais que je voulais donc voir ce qui avait changé dans les agences Eneo et j'ai décidé de me rendre dans l'une d'entre elles pour payer ma facture et faire une économie d'un montant de 200F de frais à payer quand on veut le faire ailleurs (vous voyez de qui et de quoi je parle non ?). Je suis arrivée à 8h et il y avait déjà une file d'attente. Mon cauchemar avait recommencé. Sur les quatre blocs de caisse prévus pour les payements une seule était ouverte à cette heure là et en quittant de là, après 45 minutes, les autres n'étaient toujours pas ouvertes. La caissière était lente comme une tortue. C'est le genre de situation qui me donne le vertige. Il fallait attendre près de 10minutes pour avancer de deux pas. Dieu merci avec le téléphone en main, on oublie un peu cette corvée. Après avoir franchi l’autre étape, le problème de monnaie s’est posé. C’est comme une malédiction chez les caissières au Cameroun. Elles n'ont jamais de petites monnaies. Vous devez vous battre à en trouver ou rester là et attendre qu’elles fassent leurs caprices sans trouver de solution à votre problème. De fois si vous êtes pressés, vous êtes obligés de prendre ce qu'elle vous présente et de la laisser avec un pourboire forcé malgré son mauvais service. L’impolitesse à l'accueil est le problème de tous les services sinon de la majorité des services au Cameroun. Cela peut arriver de ne pas avoir de la petite monnaie mais la façon et le ton avec lequel elle vous l'annonce peut vous donner un AVC et si vous lui dites "Pardon?" parce que vous n'avez pas bien suivi, ne comptez pas sur elle pour répéter. Elle dira seulement "Suivant".
Avec ce vol à ciel ouvert sur le reste d'argent des clients, j'utilise fréquemment mes pièces de 5f à la CDE (Camerounaise des Eaux) pour avoir le montant exact ainsi pas de souci de monnaie. C'était un test pour moi et je me suis rendue compte que cela ne vaut pas la peine. Quand j'ai été informée du fait que nous pouvions déjà payer nos factures ailleurs que dans les agences Eneo, j'ai sauté de joie. Je me disais que c'était la réponse à ma prière car je ne vous raconte pas les nombreuses fois où j'ai préféré payer quelqu'un pour aller régler ma facture de peur de vivre ce que je vous ai raconté plus haut. Les patrons de ces agences devraient songer à mettre des caméras pour que nous clients, puissions avoir un bon service. Une autre solution est aussi ces évaluations de la prestation de celui qui vous reçoit séance tenante chez Mtn. Depuis que les clients doivent évaluer après la résolution de leur réclamation, le service et l'accueil se sont nettement améliorés. Cela devrait être ainsi partout pour que nous, clients, soyons vraiment des rois et non juste des acteurs d'un slogan qui nous vend de la fumée.
Entre temps, les employés d'Express Union, depuis qu'ils ont constaté le retour des clients après l'élévation des prix du transfert par téléphone chez leurs concurrents, sont redevenus impolis.