En attendant la confession
A l’approche de la fête de pâques, il est souvent de coutume que le dimanche des Rameaux, les fidèles reçoivent le programme des séances de confession de la semaine.
Je ne sais toujours pas pourquoi chaque fois je désiste finalement pourtant je m’évertue à connaitre ces dates et puis le jour J je n’y vais pas. Sans doute la conscience, ha oui il m’arrive de faire des cauchemars du genre où le prêtre après ma confession se met à me fouetter ou encore que je me rende compte qu’il avait mis un micro et que tout le monde écoutait ma confession et puis je me réveille couverte de sueur. 5 rêves du même genre suffisent parfois pour me décourager et puis je remets à l’année prochaine. Mais les péchés eux s’entassent et au finish une fois que, pendant une période rien ne marche dans la vie comme nous le voulons et bien il n’est pas rare de se dire « Si tu t’étais confessée ?cela n’arriverait pas ».
Cette année contre vents et marrées j’ai décidé de m’y rendre et je dirais même contre pluie et vents. Une pluie a commencé à l’heure H mais je m’y suis rendue. A l’entrée de l’église, une foule de personnes qui hésite à entrer. Je prends peur puis j’entre finalement à quoi cela sert-il de braver la pluie et de ne pas faire ce que je suis venue faire ? Dans l’église, des personnes de divers âges en majorité des personnes âgées. Cela voudrait-il dire que les jeunes ne se confessent pas ? Chacun avance d’un pas fragile, fait le signe de croix avant de s’asseoir et d’écouter les recommandations du prêtre. Une seule phrase m’a donné le courage « le Seigneur n’est pas là pour te dire que ce que tu as fait est mauvais, nous ne jugeons pas ceux qui se confessent bien au contraire. Le Seigneur dit à celui qui se confesse c’est bien de reconnaitre tes faiblesses, de te décharger de l’orgueil et de s’armer d’humilité pour venir demander pardon ».
Trouvez du réconfort dans les paroles
La seule phrase en laquelle j’ai trouvé du réconfort. J’étais partagée entre les formules de confessions que je semblais oublié au fur et à mesure que j’essayais de me les rappeler et le fait que je me demandais si j’étais sincère. Une fois que je croisais le regard d’une personne toujours cette même question ? « Quel péché avait-elle bien pu commettre ? ». Et aussi s’il arrivait qu’une confession dure plus qu’une autre, une fois que la personne sortait du confessionnal le regard des autres la dévisageait.
Une fois devant le prêtre, j’oubliais ce que je devais dire, heureusement le prêtre m’aidait avec des relances. La confession finit, j’ai décidé de ne pas regarder l’assistance de peur de me sentir nue. Je me suis dirigée vers l’autel et j’ai fait ma pénitence. J’ai fait beaucoup de promesses et j’espère les tenir.
Bonne fête de Pâques